Nouveauté cette année : les avis de CFE sont accessibles uniquement en ligne

Les avis d’impôt de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) n’étant accessibles qu’en ligne, les professionnels (micro-entrepreneurs, entreprises individuelles professions libérales…) doivent, donc, préalablement au paiement, créer un compte dans leur espace professionnel sur le site Internet impots.gouv.fr,  rubrique «Créer et activer mon espace professionnel». Le compte doit ensuite être activé dès la réception du code confidentiel envoyé  par courrier.

Ceux qui n’ont pas encore accompli  cette démarche ont le plus grand intérêt  à la réaliser au plus tôt. La CFE est à régler avant le 16 Décembre 2019.

Le montant de l’imposition devra être réglé par un moyen de paiement dématérialisé (paiement direct en ligne, prélèvement mensuel ou à l’échéance). Pour les professionnels déjà titulaires d’un contrat de prélèvement automatique pour le paiement de la CFE, les montants à payer seront prélevés sans nouvelle démarche dans les jours qui suivent la date limite de paiement.

À défaut, plusieurs options de paiement sont proposées :

  • l’adhésion au prélèvement à l’échéance jusqu’au 30 novembre 2019 minuit sur le site impots.gouv.fr ou auprès du Centre Prélèvement Service (CPS) dont les coordonnées figurent sur l’avis d’impôt dématérialisé ;
  • le paiement direct en ligne jusqu’au 16 décembre 2019 minuit en cliquant simplement sur le bouton « Payer » situé au-dessus de l’avis dématérialisé (sous réserve de l’enregistrement préalable du compte bancaire dans l’espace professionnel).

L’enregistrement du compte est réalisé au moment de la création de l’espace professionnel. Pour toute modification, les usagers doivent se rendre sur la page d’accueil de leur espace professionnel et cliquer sur « Gérer mes comptes bancaires ».

Source : service.public.fr, bofip,impots,gouv.fr
Auteur : Laurence Chatellier

 

Facturation électronique au secteur publique obligatoire

A compter du 1er janvier 2020, la facture électronique est obligatoire pour les micro-entreprises fournisseurs du secteur public, tels que les collectivités locales, hôpitaux, mairies, et autres  établissements publics.

Les entreprises concernées sont celles dont l’effectif ne dépasse pas 10 salariés et dont le chiffre d’affaires ou le total bilan n’excède pas 2 millions d’euros, les entreprises de taille  supérieure à ce seuil  étant déjà concernées par cette obligation.

Les entreprises doivent créer un compte sur la plateforme Chorus Pro. Chorus Pro est la solution mutualisée de facturation électronique , gratuite et sécurisée, qui a été mise en place pour tous les fournisseurs de la sphère publique afin de répondre aux obligations fixées par l’ordonnance du 26 juin 2014 relative au développement de la facturation électronique

A défaut d’adhésion au portail Chorus pro et donc de transmission d’une facture à une personne publique en dehors de ce portail de facturation, la personne publique destinataire sera fondée à la rejeter, après avoir informé le micro entrepreneur concerné de l’obligation de transmettre sa facture par le biais dudit portail Chorus pro et l’avoir invité à s’y conformer.

Auteur : Laurence Chatellier
Source : https://communaute-chorus-pro.finances.gouv.fr

Comment rebondir après l’échec professionnel

L’échec fait partie prenante des expériences et ce dans tous les domaines de la vie. Comme Théodore Roosevelt le faisait remarquer,  « le seul homme à ne jamais commettre d’erreurs est celui qui ne fait rien ». L’important est de savoir tirer les enseignements des erreurs passées, pour mieux rebondir.

Les échecs sont source d’opportunités et de meilleure connaissance de ses forces et de ses faiblesses et donc une meilleure connaissance de soi.  Pour cela, il est indispenable de faire un travail en trois étapes :

  • identifier les erreurs commises,
  • analyser les raisons,
  • apprendre de ses erreurs et ainsi décider comment agir différemment dans une situation similaire.

Planète Auto-Entrepreneur applique ce raisonnement au monde de l’auto-entrepreneuriat dans un article plein de conseils utiles : Auto-entrepreneur, comment rebondir après l’échec ?

Auteur : Stéphanie Urfer

Les couleurs de votre marque

La couleur de votre marque influence la façon dont votre entreprise est perçue. Les couleurs sélectionnées véhiculent un message important, qui doit donc être en accord avec votre activité, vos valeurs et votre identité.

GestionZen vous partage ici un article intéressant d’Evolution Graphique  sur la signification de 12 principales couleurs.

« Une recherche de l’Institute for Color Research (une division de Color Communications Inc.) menée en collaboration avec l’Université de Winnipeg a démontré que les consommateurs n’ont besoin que d’un maximum de 90 secondes pour se faire une opinion sur un produit quant à sa valeur, à sa fiabilité, etc., et que la couleur compte pour 62 à 90 % dans ce résultat.

Plusieurs théories et recherches sur la couleur appuient ce principe et démontrent que la couleur à une grande influence sur notre perception et nos comportements face à une marque. De plus, la couleur est la composante visuelle que l’on assimile le mieux et se remémore le plus, avant les formes et les mots.

Chaque couleur a une signification cachée et exerce ses effets à un niveau inconscient.

Les couleurs influencent notre attirance envers une marque, un produit ou un contenu, et ce, quel que soit le véhicule de communication utilisé par votre organisation : identité visuelle, dépliant, publicité, site Web, réseaux sociaux… Vous aurez beau offrir le meilleur produit, la meilleure offre de service ou la promotion la plus alléchante, un mauvais choix de couleurs peut vous empêcher d’atteindre vos objectifs, car ces couleurs transmettent un message différent de celui que vous désirez diffuser.

Vous ne devez pas choisir les couleurs de votre marque et de vos outils de communication uniquement selon vos goûts personnels ; ce choix doit plutôt faire suite à une réflexion approfondie, car les couleurs sont partie intégrante d’une stratégie de communication visuelle forte. »

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Experts-comptables, vous aussi utilisez la communication digitale !

Depuis 2014, les experts-comptables peuvent réaliser des actions de démarchage pour faire connaitre leurs services et ainsi développer leur clientèle.

Pour cela, il est nécessaire de bien concevoir la stratégie commerciale et le plan de communication :

  • définir la clientèle cible, en étudiant notamment le profil des clients existants, mais aussi le profil des clients que vous souhaitez atteindre,
  • définir l’offre de services correspondantes,
  • choisir les réseaux sociaux où vous communiquerez (Facebook; LinkedIn, Twitter etc.), soignez la présentation, la fréquence des posts et le contenu.
  • envoyer une newsletter à vos clients et contacts, afin de partager votre actualité et vos services. C’est un moyen excellent pour maintenir le contact et montrer son expertise
  • Soigner votre site internet : la présentation et le contenu, ainsi que le référencement

Vous ne savez pas comment faire ? Vous n’avez pas les compétences en interne ? Vous ne savez pas faire  ?
Faites appel à nos experts en communication digitale GestionZen

Auteur : Stéphanie Urfer

 

 

 

Loi Pacte : les mesures en faveur des micro-entrepreneurs

Loi PACTE- Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises- a été publiée au Journal Officiel le 23 mai 2019. Différentes mesures en faveur des auto entrepreneurs ont été adoptées :

  • La suppression de l’obligation du stage de préparation à l’installation

Avant l’entrée en vigueur de la loi PACTE , les micro-entrepreneurs débutant une activité artisanale avaient l’obligation de suivre un Stage de Préparation à l’Installation (SPI).
Le SPI devient facultatif pour les artisans qui s’installent  (Article 4 de la loi PACTE). Pour les micro-entrepreneurs qui désirent néanmoins effectuer ce stage, le coût de la formation est réduit et passe de 250€ à une somme de l’ordre de 194 € pour une semaine de stage.

  •  L’ouverture d’un compte bancaire professionnel pour les micro-entrepreneurs n’est plus obligatoire (chiffre d’affaires annuel inférieure à 10.000€)

Depuis le 1er janvier 2015, les micro-entrepreneurs avaient l’obligation d’ouvrir un compte bancaire dédié à leur activité de micro-entreprise. Ils avaient un an pour ouvrir ce compte à compter de la création de leur micro-entreprise. Afin de faciliter la création de micro-entreprises , la loi PACTE a supprimé l’obligation d’ ouvrir un compte bancaire dédié à l’activité professionnelle du micro-entrepreneur réalisant un chiffre d’affaires annuel hors taxe de moins de 10 000 € pendant deux années consécutives. Le micro-entrepreneur pourra se servir de son compte courant personnel pour gérer son activité de micro-entreprise. En revanche, s’il dépasse pendant deux années civiles consécutives un montant annuel de plus de 10 000€ hors taxe  de chiffre d’affaires , il sera alors  contraint d’ouvrir un compte bancaire dédié à l’exercice de l’ensemble des transactions financières liées à son activité de micro-entreprise.

  • Mise en place d’un guichet électronique unique pour une meilleure gestion

A partir de 2021 les micro entrepreneurs pourront effectuer toutes les démarches administratives directement en ligne, sur une seule et même plate-forme, pour la création de leur micro-entreprise.

Sources : Loi PACTE, economie,gouv,fr

Le droit à l’erreur

Les démarches administratives sont si nombreuses et parfois si complexes qu’il est parfois difficile de s’y retrouver et de ne pas se tromper. Le Gouvernement met en place des mesures pour nous faciliter la tâche, avec la création du site oups.gouv.fr

Ce site recense toutes les difficultés et les erreurs commises tant par les particuliers que par les professionnels au cours de démarches administratives. Le but : éviter de les reproduire à l’avenir.

Pour les particuliers, les rubriques sont les suivantes :

Quant aux professionnels, ils trouveront les informations organisées selon les rubriques suivantes :

 

Le site oups.gouv.fr est issu d’une démarche globale qui cherche à rénover la relation entre citoyens et administrations et la création d’un nouveau droit : le droit à l’erreur, dont vous nous parlions déjà dans un article de notre blog FamilyZen du  27 août dernier.  Ce droit repose sur un a priori “de bonne foi” : l’État considère que, lorsqu’une erreur est commise pour la première fois, cette dernière n’est pas intentionnelle, l’usager n’est pas sanctionnable et peut rectifier son erreur.

Le droit à l’erreur concerne toutes les catégories d’administrés, personnes physiques comme morales (entreprises, associations…). Il s’applique à l’ensemble des champs de politique publique, à partir du moment où l’erreur est commise de bonne foi.

Auteur : Stéphanie Urfer

 

Factures, les mentions obligatoires

Tout achat de produits ou toute prestation de service dans le cadre d’une activité professionnelle doit faire l’objet d’une facturation et toute entreprise doit délivrer à sa clientèle des factures conformes aux règles.

Dans le but de diminuer les retards de paiement, une ordonnance  du 24 avril dernier a ajouté deux nouvelles mentions obligatoires à faire figurer dans une facture:  l’adresse de facturation et le numéro de bon de commande.

L’adresse de facturation de l’acheteur et celle du vendeur doivent désormais figurer sur la facture. L’objectif est de gagner du temps, puisque la facture sera adressée directement au service compétent, cela ne concerne évidemment que les entreprises dont l’adresse de facturation est différente de celle du siège social.

Le numéro de bon de commande, s’il a été préalablement établi par l’acheteur, devra lui aussi être mentionné sur les factures afin de « faciliter leur traitement », selon le rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance du 24 avril 2019.

Ces deux nouvelles mentions devront obligatoirement figurées sur les factures à partir d’octobre 2019.

Pour rappel, une facture doit comporter les mentions obligatoires suivantes :

  • Date d’émission de la facture
  • Numéro unique de la facture
  • Date de la vente ou de la prestation de service
  • Nom et adresse de l’acheteur (siège social pour les entreprises)
  • Identité du vendeur ou du prestataire de service : nom, prénom et adresse de l’entrepreneur individuel, dénomination sociale, numéro RCS ou RM, adresse du siège social, forme juridique et capital social pour les sociétés
  • Numéro individuel d’identification à la TVA si applicable (sauf pour les factures d’un montant total HT inférieur ou égal à 150 €)
  • Désignation du produit ou de la prestation
  • Décompte détaillé de chaque prestation et produit fourni
  • Prix catalogue : Prix unitaire hors TVA des produits vendus ou taux horaire hors TVA des services fournis
  • Majoration éventuelle de prix (ex frais d’emballage, de transport etc.)
  • Taux de TVA applicable et montant correspondant de la TVA
  • Réduction de prix (rabais, remise, ristourne, hors escompte non prévus sur la facture)
  • Somme totale à payer hors taxe (HT) et toutes taxes comprises (TTC)

 

Si la facture est adressée à un professionnel, les mentions obligatoires additionnels  sont les suivantes :
Mentions Commentaires
Date ou délai de paiement Date à laquelle le règlement doit intervenir

Conditions d’escompte en cas de paiement anticipé

En cas d’absence d’escompte, mentionner sur la facture : Escompte pour paiement anticipé : néant

Taux des pénalités de retard Exigibles en cas de non-paiement à la date de règlement (les pénalités de retard sont exigibles sans qu’un rappel soit nécessaire)
Mention de l’indemnité forfaitaire de 40 € Pour frais de recouvrement, en cas de retard de paiement

Sources Service-public.fr

Auteur : Stéphanie Urfer

5 erreurs de management courantes

Etre dirigeant d’une entreprise demande des compétences multiples et manager une équipe n’est pas toujours aisé.  Or la satisfaction des collaborateurs est une des clés principales du succès.

« On entend bien souvent les managers se plaindre de voir leurs meilleurs employés partir, et ils ont de quoi être mécontents au vu du coût et des conséquences de ces départs pour l’entreprise. : les employés ne s’en vont pas à cause du poste ou de l’entreprise, mais de leurs supérieurs! » analyse  Dr. Travis Bradberry (Emotional Intelligence 2.0, and president of TalentSmart, world’s leading provider of emotional intelligence).

L’enjeu est donc de taille. Il n’ est pas nécessaire d’être charismatique pour être un bon manager, il suffit au dirigeant d’appliquer certains principes simples et de se remettre régulièrement en question.

« Les meilleurs se relèvent de leurs erreurs en : A) reconnaissant qu’ils ont commis une erreur et en corrigeant un comportement, ou B) détectant un angle mort qui n’a pas été abordé, puis faire quelque chose à ce sujet. »  selon Marcel Schwantes. Dans un article paru dans Maddyness , « le magazine de référence des entrepreneurs et des acteurs de l’innovation en France », il  détaille 5 erreurs  que, selon lui, même les meilleurs managers commettent :

  • ne pas prêter une oreille attentive à ses employés,
  • ne pas donner suffisamment d’informations aux collaborateurs,
  • ne pas encadrer ses employés,
  • ne pas avoir de reconnaissance pour son équipe,
  • ne pas appliquer de politique de « porte ouverte ».

Accédez à l’article complet en cliquant sur ce lien.

Auteur : Stéphanie Urfer